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Le code de conduite du professionnel

chateau

Dans le désir d’obtenir une importante liberté financière je me devais de n’avoir plus directement un contrat de salarié (CDI ou CDD) avec un quelconque individu. Devenir freelance et profiter de nombreux avantage présent sur internet, demeuraient  alors pour moi l’option à structurer et à mettre en place. Je désirais ardument découper ma part de gâteau sur l’ensemble des opportunités qui s’y trouve après  lecture du livre père riche père pauvre de Robert kiyosaki, et Réflechissez et devenez riche de Napoleon Hill.

Quelques  temps après avoir lancé mon business, je suis tombé sur une vidéo d’un jeune homme qui continue à me persécuter jusqu’au jour d’aujourd’hui.

Un jeune homme qui tenait sa caméra probablement  dans un restaurant. avec du bruit comme un brouhaha de conversations en arrière-plan. Il n’y avait aucun montage, un cadrage approximatif.
Environ 6 ans après sa publication (la vidéo date de juillet 2013 a fait à peine plus de 2700 vues) au moment où j’écris cet article pas plus de 5 commentaires.
Nous l’avons déjà tous connus certainement cette sensation : quand quelqu’un vous touche au bon moment, avec le bon message – et vous avez une révélation. Vous vous dites depuis ce temps, c’est l’attitude que j’aurais dû avoir.
La vidéo est intitulée “Le château est un tas de rochers” (en anglais : “The castle is a bunch of rocks”) par Sebastian Marshall.
Et les propos qu’il véhicule et  qu’on devrait garder à l’esprit en écoutant peuvent être traduit ainsi :

Vu de loin, un château est majestueux.

Mais si vous le regardez de près, vous découvrez que c’est juste un tas de rochers collés par du ciment.

Beaucoup de gens rêvent d’être les seigneurs du château et dire aux autres quoi faire.

Mais se construire un château n’a rien d’excitant.

Il faut extraire des grosses pierres dans une carrière, les transporter jusqu’au chantier, les tailler à la bonne forme, puis les fixer en place avec du ciment.


Cette vidéo m’a mis une bonne Baffle car je m’y suis reconnu.

Je me suis lancé dans le business en ligne dans la foulée de père riche père pauvre de Robert kiyosaki, et Réflechissez et devenez riche de Napoleon Hill. Y faisant chemin je suis également tombé sur la Semaine de 4 heures  de Tim Feriss – et j’avais le rêve de créer un revenu “passif” pour profiter de mon temps libre, voyager et profiter des largesses qu’offre notre monde.
J’imaginais que si je suivais la bonne méthode, je pourrais créer un (petit) revenu en seulement quelques mois.
Je voulais vivre dans un château mais je ne voulais pas me salir les mains à le construire.
On est pour la plus part du temps très souvent naïf quand on se lance dans le business en ligne.
 On s’imagine avoir des résultats conséquent et immédiat, réussir rapidement et sans trop de détour.
A un moment donné, on sort de cette somnolence par le mur qu’on se prend en plein visage.

– et c’est un moment critique :
Allez-vous vous décourager parce que tout ce donc vous avez imaginé reste difficilement atteignable, voir “impossible” ?
Allez-vous rejeter la faute sur les conseils que vous avez reçus, car ce n’était pas assez “clé en main” pour vous ?
Ou allez-vous devenir un professionnel ?
Un professionnel est méthodique : il commence par établir sa stratégie, puis il exécute étape par étape.
Un professionnel est réaliste : il teste son projet auprès de prospects le plus vite possible et il ajuste si besoin.
Un professionnel est humble : il sait que personne ne lui doit rien et que c’est à lui de trouver comment apporter de la valeur.
Ça m’a pris du temps pour en arriver là.
Je croyais être plus malin, intelligent  que les autres, Je pensais voir les “failles” dans le système.
En même temps, j’étais hanté par la peur contradictoire de ne pas mériter de réussir et par le “syndrome de l’imposteur”.
J’étais contrôlé par mes émotions et je souscrivais au mythe dangereux qu’il suffisait de vouloir suffisamment quelque chose pour l’obtenir.

Et surtout : j’étais autocentré. Je passais plus de temps à penser à ce que je voulais, plutôt qu’à ce que mon prospect voulait.
Tous ces défauts m’accompagnent encore aujourd’hui – mais la plupart des jours j’arrive à faire semblant d’être un professionnel.

C’est ça, la révélation :
Vous n’avez pas besoin d’être parfait pour réussir. Vous avez juste besoin de faire les bonnes actions aujourd’hui.
Quand vous avez un plan, votre journée est simplifiée.
Vous êtes un professionnel et vous faites la tâche qui est en face de vous. C’est aussi simple que ça.

Cet état d’esprit vous protège du doute, des excuses et de l’anxiété de se demander chaque jour “est-ce que mon projet va réussir ?”
Et chaque jour où vous suivez votre plan rend le lendemain un peu plus facile.
Jour après jour. Pierre après pierre.
Au bout d’un moment, quelque chose d’étrange se produit : vous commencez à prendre du plaisir à transporter des pierres.
Vous admirez avec fierté le pan de mur que vous avez construit à la fin de la journée et vous ressentez cette satisfaction profonde du travail bien fait.
C’est important de savoir que le doute ne disparaît jamais vraiment.
Au milieu d’un projet il arrive qu’on s’en lasse parce que des pensées négatives afflues notre cerveau, on se demande alors si le projet vaut la peine, si son lancement pourra avoir des résultats escomptés, s’il ne faudra pas encore étudier tel ou tel autre aspect.


Je deviens convaincu que le projet ne se vendra pas, ne résoudra pas un problème profond.
Que l’article n’apporte pas assez de valeur, qu’il aura plus de dislike etc.
Mais je sais aussi qu’il y a une seule chose à faire : continuer à empiler les pierres une par une, savourer et me réjouir des avancements.
Parce que c’est écrit dans mon agenda c’est fixer comme objectif pour les 90 jours à venir. Et un professionnel suit son plan.
Mieux vaut échouer après avoir exécuté un plan de 90 jours, plutôt que de perdre des mois à errer sans stratégie.
Et tout ça n’est qu’une question d’habitude.
Une habitude se construit petit à petit. Ça peut commencer par une heure par jour de travail non négociable sur votre priorité de la semaine.
Rien que ça vous place devant 95% des “apprentis entrepreneurs” qui n’ont aucun plan et passent des heures sur Instagram à “engager leur audience”.
Au quotidien, ce processus n’a rien de spectaculaire…

Et pourtant, dans quelques mois vous pouvez avoir une belle bâtisse.

Et dans quelques années, un château majestueux.

Tout commence par une pierre.

Puis une autre.

Très inspiré par Stanislas.

3 réflexions au sujet de « Le code de conduite du professionnel »

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